ROBERT SURCOUF

Toujours la plume imaginaire de Surcouf...





Le jour ou mon destin faillit basculer.

J’ai senti le souffle de la défaite et le vent de la capture arriver.

Nous sommes le 11 novembre 1798 à bord de la Clarisse.

Je viens de m’emparer de l’Auspicious un bâtiment Anglais de la compagnie des Indes. Le combat à été sanglant, il y a des blessés partout, les hommes sont épuisés. Je suis sur le navire Anglais à organiser le remorquage, Lorsqu’un cri de la vigie me fait lever la tête.

— Vaisseau de guerre à tribord !

— Un Anglais ?

— Oui, c’est un vaisseau de ligne !

Je regarde à la longue vue. Il doit avoir au moins 56 canons. Toute sa toile est déployée.

Il fonce sur nous, c’était un piège. L’Auspicious à dû servir d’appât tandis que le vaisseau de guerre attendait en embuscade.

Je distingue son nom en lettres d’or : la Sibylle. Qui dit piège, dit petite armée à bord.

— L’animal doit avoir au moins 600 hommes. Il faut partir d’ici. Tous à bord de la Clarisse !

Les hommes récupèrent les objets de valeurs à bord de l’Auspicious et transfèrent rapidement les blessés sur la Clarisse.

— On abandonne l’Auspicious. Et en avant toute!.

Sous le vent la Clarisse s’élève gracieusement au dessus des lames. Pour la première fois je fuis vraiment l’ennemi sans penser par ruse.

Malgré cela, l’Anglais gagne rapidement sur nous car sa masse nous dévente.

— Il nous rattrape !.s’exclame mon second.

J’imagine déjà notre capture et mon destin à bord d’un ponton Anglais. S’il ne me pendent pas avant !

— Balancez tous les apparaux et les canons par dessus bord !

Les hommes jettent l’inutile, puis à six coupent les bragues à la hache et balancent les futs par les sabords.

Au bout du huitième canon à la mer, la Clarisse maintient à peine la distance. La Sibylle est toujours derrière nous presque à portée.

J’ordonne :

— Qu’on dégage l’emplanture des mâts, faites sauter les cales !

— Mais ils vont se briser sous la pression ! crie un gabier.

— C’est un risque à prendre si tu veux sauver ta peau.

Les hommes obéissent, aussitôt le grand mât oscille sous la toile. La Clarisse se couche et prend de la vitesse, mais des vibrations inquiétantes parcourent le pont.

— La Cybelle est toujours là !

— Maintient la distance jusqu'à la nuit.

Lorsque l’obscurité arrive, je décide d’appliquer ma ruse. Je fais placer dans un canot un mât avec un fanal accroché. lors de son allumage j’éteins celui de la Clarisse et laisse dériver le canot sur la mer. L’Anglais s’y laisse prendre, il suit la lumière.

La Clarisse vire de bord et disparaît dans la nuit.

La Cybelle nous retrouvera mais s’y laissera prendre une deuxième fois.
Nous sommes sauvés. Les pontons Anglais attendront.


Surcouf 2010 (merci à l'ancien pour son complément d'informations)

merci Surcouf pour cette bataille que notre ami corsaire a gagné mais a quel prix! a l'époque une pièce d'artillerie valait une petite fortune mais l'important c'est d'avoir sauvé son existence, son navire et son équipage, j'aurais bien voulu voir la tête du capitaine anglais

dit donc Surcouf? excuse moi de paraitre exigeant tu n'aurais pas par hasard un récit sur Jean Bart qui était aussi un fameux marin et qui a bien servi la France

Excellents post sur Robert Surcouf ; le combat contre le Kent est probablement le plus célèbre de ses exploits !
P'tite question : Tu crois qu'on chargeait les canons à la cordite à l'époque ? Plutôt poudre noire, non ?

Rat d'fond'cale a écrit:

Excellents post sur Robert Surcouf ; le combat contre le Kent est probablement le plus célèbre de ses exploits !
P'tite question : Tu crois qu'on chargeait les canons à la cordite à l'époque ? Plutôt poudre noire, non ?

Bien vu le Rat..(1889 pour remplacer la poudre noire)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordite
Merci
Merci mike pour tes précisions (que j'ai rajouté au texte d'origine)
Pascal94...oui Jean Bart, bien sûr, merci de l'idée.
A+

ah Surcouf on te demande beaucoup!!!

pascal 94 a écrit:

ah Surcouf on te demande beaucoup!!!

Heureusement que c'est une période creuse...
A+

surcouf a écrit:

Rat d'fond'cale a écrit:

Excellents post sur Robert Surcouf ; le combat contre le Kent est probablement le plus célèbre de ses exploits !
P'tite question : Tu crois qu'on chargeait les canons à la cordite à l'époque ? Plutôt poudre noire, non ?

Bien vu le Rat..(1889 pour remplacer la poudre noire)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordite
Merci
Merci mike pour tes précisions (que j'ai rajouté au texte d'origine)
Pascal94...oui Jean Bart, bien sûr, merci de l'idée.
A+

C'est ce qui me semblait mais ne t'en formalise pas !
Par contre, il semble qu'on ait réussi à fabriquer de la poudre noire qui faisait moins de fumée.
Il y a eu aussi la poudre B ou poudre blanche pour la différencier !!!
Très très efficace ! On a perdu deux cuirassés au début du XX me siècle, le Iéna et le Liberté qui ont explosés tous seuls à l'amarrage au port !
Je crois que le cuirassé japonais Mutsu (frère du Nagato) et le vieux Mikasa ont eu les mêmes problèmes.

Cool, merci :pirat: Surcouf

Rat d'fond'cale a écrit:

Je crois que le cuirassé japonais Mutsu (frère du Nagato) et le vieux Mikasa ont eu les mêmes problèmes.

Surtout le cuirassé Américain Maine à Cuba, je ferai un post dessus!
A+

il y aussi les torpilles qui explosent dans les sous marins russe!

Ah oui, ca doit etre horrible

surcouf a écrit:

Rat d'fond'cale a écrit:

Je crois que le cuirassé japonais Mutsu (frère du Nagato) et le vieux Mikasa ont eu les mêmes problèmes.

Surtout le cuirassé Américain Maine à Cuba, je ferai un post dessus!
A+

Ce curieux cuirassé de troisième classe (ou rang) à l'allure fort bizarre.
J'attends ton post avec intérêt ; j'ignorais que la poudre B était mêlée à cela !
Tout le monde sait que ce sont les Espagnols qui ont placé une machine infernale à bord ! N'est-ce-pas Teddy Roosevelt ?

ah je sens que l'on va avoir des précisions au sujet de ce cuirassé!

Oui mais ou ai-je fourré cet article?

diez mat lafleur
très beau cotre et réalisé avec soin mais sur le récit historique il me semble qu' il deux erreurs
lors de la bataille avec Alphea Surcouf n'était pas à bord il en était l'armateur donc il ne pouvait pas donner d'ordres directs
Le capitaine était bien Leroux desrochettes
Les deux derniers navires commandés par Surcouf sont la clarisse et la confiance
Sic"nous eumes connaissance de star point dans le s.o distant de 4 lieues Le 9 sept 1813 a trois heures nous apercumes une voile son vent courant tribord armures: je le chassais......." donc il ne cherchait pas à l'éviter mais à l'affronter Rectifies si je me trompe
cordialement

Salut Miel, tu as parfaitement raison Surcouf n'était pas à bord du Renard mais il avait donné l'ordre à son capitaine d'éviter tout contact avec la royal navy.
Pour les passages des rames je les ai volontairement laissé de coté car à cette échelle j'ai pensée qu'ils n'apportaient rien de plus à la maquette.
Amitiés
Alain

Citation :

tu as raison l'ancien après la confiance a commandé le revenant en1807 il semble que deux ans plus tard il est revenu des iles sur le charles peux tu confirmer?

J'ai un problème mes bouquins sur Surcouf, Garneray etc, sont à la cave...
pour l'instant je ne peux ni infirmer ni confirmer !
le Revenant je savais..

Re
donc le charles serait le dernier commandement??

Michel il est imbattable sur Surcouf!

pascal 94 a écrit:

Michel il est imbattable sur Surcouf!

:pirat: Merci à tous pour vos corrections et précisions!
A+

Bonjour à tous.
Quelques précisions sur Surcouf:
-ce sont les autorités de Port-Louis(et non de Saint-Malo)qui ont confisqué les prises de l'Emilie et du Cartier
-Garneray n'a sans doute jamais été sur la Confiance(voir son dossier à Vincennes)
-la cargaison du Kent était tout à fait banale(son or est un mirage(voir les Frères Surcouf par A.Toussaint)
-Surcouf n'a jamais été baron d'Empire(voir l'ouvrage de Bourdet-Pléville en 1951)
-le duel avec les Prussiens est vraisemblablement imaginaire:pas de documents et pas de Prussiens à Saint-Malo
-je confirme:le dernier commandement de Surcouf fut le Charles et Son frère Nicolas n'était pas à bord
-entre 1809 et 1814 Surcouf a armé 7 corsaires en Manche:tous pris par les Anglais sauf le Renard.
Alain Roman

P'tet ben qu'oui, p'tet ben que non mais voilà un Roman qui n'est pas passé par la case présentation ...

+1 no comment

pour en rajouter un peu lors de l abordage du kent les hommes d armes du vaisseau anglais etaient doublé car le batiment transportait la releve d une garnison ceux qui emmenait le ratio de 1 corsaire por trois anglais !!!!!!!!!!!!
( mais cela il ne le savait pas au départ , il ne l a su qu une fois le combat fini en interrogeant un officier anglais )
sources : moi garneray peintre et corsaire !!!!!

quel bonhomme quand meme !!!!!!!!!