Enigmes navales, identification

Hello,
Photo intéressante... 
Pour le navire, sans hésitation, le Colbert... vu l'état, je dirais après que Bordeaux a décidé de s'en séparer...   le lieu, j'en ai aucune idée...

le Colbert c'est sur.

Le lieu ce n'est pas bordeaux car aucun pont n'est si prêt du port il me semble.
Je dirais plutôt Brest.

Pour la date, je dirais début 2016 avant son transfert à Bassens pour démantèlement

Ah oui, c'est le port de commerce de Brest ça !

C'est exactement ça :
Photo prise en février 2016.
Le Colbert avait été ramené du cimetière de bateaux de Landevennec au port de commerce de Brest pour y être mis en état pour le remorquage jusqu'à la Gironde (juin 2016)

Merci pour cette énigme,
j'en profite pour en mettre 2 autres, les photos sont des photos que j'ai prises personnellement:

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La premier je l'avais vu en 2010, ou 2011. C'est de fabrication soviétique, mais c'est une frégate algérienne. Je dirais Rais Corso au vu des marques de coques.

Le deuxième, ça ressemble à un Gearing, mais il y a un drapeau turc. Après une petite recherche, Kilic Ali Pasa ?

 impressionnant! 
La première est bien une frégate class Koni d'origine soviétique (Mourad Rais Class), le nom, je sais pas...
La deuxième est bien un Gearing Turc, et c'est bien le Kilic Ali Pasa ...
Bravo ! 

J'adorais les cours d'identification, quand j'étais encore à l'armée. Au point d'en avoir dégouté un jeune Lieutenant fraichement affecté. Ce dernier ayant rapidement fait en sorte de m'interdire de participer. 
En même temps, il était incapable de faire la différence entre un Mirage 2000C, et un 5-F, alors avec une tête de c*n comme moi, autant dire que je me faisais un grand plaisir de lui montrer qu'il avait beau avoir des barrettes, ça ne lui rendait pas la science infuse pour autant... 

Après, j'avoue que je ne connais pas non plus par cœur la totalité des noms de baptême de tout ce qui flotte pour les navires, vole ou roule dans le monde. Une technique très basique et infaillible: identifier la classe/type de véhicule, et en fonction de certains détails (armement, pavillons/cocardes, schéma de peinture, etc...), une simple recherche très rapide permet d'identifier précisément à qui/quoi on a affaire.

Devinez qui : 



Indice : à fait escale à Saint-Pierre début mai...

Notre dame des flots .. Rochelle

Trop facile pour notre spécialiste. 

A toi Yoann

Je ne connaissais pas ce très beau ketch.
Ca va trop vite pour les énigmes, à peine posée, déjà trouvée. Même pas le temps de coller 3 pièces entre deux...

Dagornson a écrit:

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J'en profite pour poser une question ,  qu'es ce qui provoque ces enfoncements de la tôle sur les coques ? La pression de l'eau, la chaleur, ou quoi d'autre ?
Jean

@tugboat Ahah j'ai profité parce-que les coques grises je connais pas du tout

Si c'est à moi ? Je ferai ça demain

@Jean, pression de l’eau dans le mauvais temps. On a du mal à imaginer les contraintes dû à la pression de l’eau sur la coque lorsque le navire plongent dans les vagues et les percutent. Après il faut une lumière rasante sur la coque pour bien voir ces enfoncements.

Mais pas que. Cette ondulation peut exister sur certains ponts de faite de contrainte de température à certains endroits. Surtout sur les ponts de couleurs sombres de navires marchands parfois vert foncé, ou rouge brique exposés au soleil brûlant, ça peut aussi être des déformations de la tôle lorqu’elle a été soudée, les contraintes sont importantes avec la soudure électrique. Ça provoque de jolies flaques d’eau lorsqu’il pleut.

Merci Pascal !

migou31 a écrit:

J'en profite pour poser une question ,  qu'es ce qui provoque ces enfoncements de la tôle sur les coques ? La pression de l'eau, la chaleur, ou quoi d'autre ?
Jean

Hello, 
c'est marrant que tu poses la question, en ce moment, beaucoup de maquettiste de talents se penche également sur ce phénomène maquettement parlant j'entend...
Pour le 1/350, le mieux semble être la peinture pour représenter ce phénomène...
Sur mon prochain projet que je n'ai pas encore mis sur le forum, je vais essayer de le faire ressortir... 

Petite parenthèse refermée (ça mériterait peut-être un tuto)...
C'est à toi Yoann 

Les coques des bateaux modernes sont déjà parfois bien marquées avant la mise à l'eau ! Soudure + épaisseurs des tôles, ce ne sont plus des cuirassés !

Facile : c'est quoi les maisons roses en Bretagne ?

Point de repère pour la navigation ?

point d'amer ....?

Sans doute un abri du marin, celui de Douarnenez ?

En effet PLEF

Se sont les abris du marin, créé par Jacques de Thezac (le père de l'almanach du marin breton)

Ils étaient rose afin de les repérer facilement, ils offraient un lieu sain aux marins, des jeux, des livres etc...
Le but de Thezac était aussi de lutter contre l'alcoolisme... "plus de chance de se noyer dans l'alcool que en mer.."
Plus d'infos ici :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abri_du_marin

Le nom a été partiellement repris plus tard et transformé en « Maison du marin » ou « Foyer du marin », on en en trouvait dans tous les grands ports français. Il y a avait les mêmes prestations, mais avec de l’hôtellerie en plus à petit prix pour les marins ayant leur livret maritime. Les compagnies maritimes utilisaient également ces établissement lors du débarquement/embarquement de leurs marins. J’y ai souvent séjourné, notamment au Havre.

Feue, la Maison du marin.

De tout temps existaient dans les ports des lieux d'accueil pour matelots souvent créés à l'initiative de religieux. Bordeaux en connut plusieurs, les gens de mer pouvaient se retrouver sur les quais dans les Foyers du marin ouverts par le père Fabre en 1896 aux 36 rue Carpenteyre, 18 quai de la Monnaie, 28 cours du Chapeau-Rouge, trois lieux qui fermeront lors de la création de la Maison du marin place Charles-Gruet.

À la fin du XIXe siècle, se créent dans les villes portuaires des Maisons du marin. Financées par des fonds publics, à la suite du vote de la loi relative à la Marine marchande du 30 janvier 1893, elles permettent aux marins de commerce ou de la pêche de passage de trouver un lieu d'accueil pour manger, dormir, rechercher des embarquements et pour que « leurs gains et leurs économies soient à l'abri de toute exploitation… »

Des Maisons du marin apparaissent alors un peu partout en France : Dunkerque en 1895, Nantes et Marseille en 1897 et Bordeaux en 1905 où elle sera établie 23 place Fondaudège (dénommée place Charles-Gruet en 1929) sur un terrain où se trouvait la maison des architectes Laclotte père et fils. Selon Philippe Maffre, cette maison aurait été édifiée entre 1767 et 1769.

Le souci des fondateurs fut de trouver « un immeuble propre à recevoir l'institution. Après une série d'hésitations, le choix de l'association se porta sur un immeuble de la place Fondaudège. L'affaire est alors menée rondement. Le 11 mai 1907, l'acte de vente est signé : l'association de la Maison du marin acquiert un corps d'immeubles situé aux n°22 et 23 place Fondaudège, pour la somme de 120 000 francs ».

La Maison du marin fut rapidement mise en état de recevoir les marins. Sous l'égide de l'architecte Albert Tournier, en conservant les trois niveaux et cinq travées existantes, la façade fut unifiée dans une composition néoclassique. Ouverte en 1908, elle fonctionna en l'état pendant six ans jusqu'à la Grande guerre. Réquisitionnée en 1914, elle servit d'infirmerie. En 1930, l'immeuble est alors affecté au personnel de la marine (Marine nationale et inscription maritime).

Après la dernière guerre, faute de subventions, de nombreuses Maisons du marin connaissent des difficultés. C'est ainsi qu'en 1946, seule celle de Bordeaux fonctionne encore normalement. En 1972, le secrétariat de la Marine marchande décide de donner son appui financier à cette seule Maison du marin qui vient d'être rénovée et a rouvert l'année précédente.

Jusqu'en 2012, La Maison du marin est occupée par l'Enim (Établissement national des invalides de la marine), caisse de retraite et sécurité sociale des marins de la Marine marchande plus communément appelée par les cotisants « Les Invalides ».

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